Compte-rendu de la réunion du 15 février
La première réunion publique de la campagne pour les prochaines élections municipales s’est tenue le samedi 15 février à 17 h salle Escarelle. A défaut d’un compte-rendu rédigé par un observateur extérieur à la liste, voici néanmoins quelques éléments.
La réunion, d’environ deux heures, a globalement atteint son objectif. La salle était pleine avec environ 80 participants dont certains ont dû rester debout par manque de chaises, participation réconfortante qui montre l’intérêt pour la vie de la cité.
En dépit d’une acoustique imparfaite et d’une sonorisation élémentaire, un certain dialogue a pu s’instaurer. Bien sûr l’exercice est difficile quand tant de sujets devraient être abordés dans un temps limité, alors qu’on souhaiterait que chacun puisse s’exprimer.
Après avoir rappelé que d’importants éléments d’information sont consultables sur le site avec ses mises à jour, et aussi la mise à disposition de photocopies lors de cette réunion, Nicolas Milosevic a cherché en introduction à mettre en avant certains points.
Les années à venir seront une période charnière pour les petites communes, ce qui demandera intelligence et réflexion avec notamment la prospective sur 20 ans du Plan Local d’Urbanisme et les débuts de l’intercommunalité entre 11 communes dont l’éloignement (distantes parfois de 40 minutes en voiture) posera problème pour certaines actions communes. En regardant 20 ans en arrière, on constate que pour certaines communes les élus n’ont pas toujours été de bons visionnaires et les dégâts irréparables.
La liste incomplète n’est pas une liste de notables mais réunit des personnes aux parcours divers liés par l’attention portée au « bien vivre ensemble ». Il a été demandé en retour à l’assistance de faire preuve de bienveillance et de générosité car bien sûr aucun candidat n’est jamais parfait.
Nicolas Milosevic a ensuite dit combien il était difficile de dire ce qui était réalisable comme investissements futurs tant les informations manquent sur le contenu précis des dépenses actuelles et les éventuelles économies. Seul élément pouvant être cité, le montant annuel de 85 000 € en moyenne des cinq dernières années comme solde des dépenses de fonctionnement. Se refusant à un programme « tout cuit » de promesses, il s’est engagé à étudier et chiffrer les souhaits exprimés par les habitants afin de mesurer ce qu’il serait possible de réaliser et d’établir ensuite des priorités au vu de ces études de faisabilité. Il a par exemple évoqué le projet d’une piste de vélo cross et de skate/rollers pour les adolescents et sur un tout autre domaine il a regretté l’absence d’information de la municipalité, pendant 5 ans, sur la promesse de 2008 d’une maison de retraite, sujet complexe. Nicolas Milosevic a pris l’engagement d’une gestion communale « haut de gamme » c'est-à-dire avec transparence et professionnalisme.
A travers l’exemple d’une salle des fêtes polyvalente, dont l’absence est paradoxale dans une commune riche fiscalement (1 million d’euros de budget par an), Nicolas Milosevic a imaginé qu’une telle salle, avec une belle conception architecturale à la hauteur de Tourtour, pourrait susciter des dons financiers volontaires de la population, et le bénévolat des habitants lors de l’aménagement de l’extérieur en renfort à l’équipe technique de la mairie (pour les plantations ou la construction de murets) et qu’enfin les élus pourraient renoncer ou reverser leurs indemnités de fonction, qui sont probablement de 180 000 € au total des 6 ans de mandature. Une façon sans doute de donner un autre « esprit » à ce projet.
Il a été ensuite demandé à l’auditoire les thèmes des questions.
Au sujet du terrain de pratique sportive, il a été répondu à un jeune garçon qu’un tel équipement était probablement réalisable financièrement car il ne nécessitait pas ensuite de gros frais de fonctionnement mais qu’il fallait bien réfléchir aux besoins en tenant compte de l’expérience des autres communes proches ayant déjà un tel équipement. Visiblement le jeune garçon semblait savoir bien plus précisément que l’orateur ce qu’il faudrait concevoir, d’où la nécessité de la concertation.
A une autre question, il a été répondu qu’il faudrait résoudre le problème du goulet d’étranglement au niveau de la « digue » qui est dangereux en cas de sinistre incendie pour la soixantaine de maison du clos de la Colle et des Bernardins, inadaptation qui n’a pas été considérée lors de l’urbanisation de cette zone.
A une question sur les parkings, il a été dit que celui du Chavardet pourrait être commun avec celui de la salle des fêtes avec un cheminement piéton qui bénéficierait d’une des plus belles vues sur le village. Il a été noté l’inadéquation du stationnement en provenance de Villecroze notamment pour accéder par exemple au salon de coiffure et que la réalisation du théâtre de verdure avait omis la question du stationnement pour les habitants de cette partie du village.
Sur la question du logement des jeunes actifs, il a été réaffirmé le projet de viabiliser (en fonctions des besoins qui seront exprimés) puis de vendre quelques parcelles vers la bergerie, au prix fixé par les Domaines soit environ 50 € le m2. Quant au locatif, il s’agirait de réhabiliter les appartements du château communal qui étaient il a peu d’années encore des logements appréciés.
Les carrières de granulat et le Saint Rosaire ont été plus longuement abordés sans bien sûr clore la question. Le retard dans la mise en œuvre du PLU (pourtant promis en 2008) n’a pas permis de définir un zonage d’élargissement des carrières et a tout logiquement conduit l’entreprise à déposer une demande d’approfondissement. Or creuser sur 35 m pour se retrouver à 3 m au dessus de la nappe phréatique est problématique pour la source en réduisant la hauteur du filtre en cas de pollution. Prendre un tel risque n’est pas indispensable puisqu’il existe du sable tout à côté. Une autorisation préfectorale plus limitée semble souhaitable dans l’attente du PLU qui permettra alors de traiter ensemble les 2 carrières de Tourtour et aussi les besoins. Quant aux problèmes de circulation, il a été suggéré de limiter la demande de la Commune auprès du Département pour l’élargissement des seuls virages étroits et sans visibilité plutôt qu’un élargissement de toute la route, qui serait trop couteux pour être réalisé rapidement et qui serait même dangereux en augmentant la vitesse.
Un peu de tension a été créée par les deux questions, disons un tantinet agressives, d’un intervenant qui souhaitait que les « politicards se prononcent par oui ou non ». On n’est pas sûr que par sa réponse Nicolas Milosevic ait pu le convaincre que tout n’est pas si simple et que tout n’est pas uniquement noir ou blanc. Si le but était de casser l’ambiance « citoyenne », il n’a pas réellement été atteint car cela a suscité de courtes interventions de colistiers sous les applaudissements (Arnaud Pianneti, Valérie Denans, Jérôme Favarel, René Dinkel).
Les questions sur la formation et l’expérience professionnelles de la tête de liste, ainsi que celle sur le panachage trouvent déjà leurs réponses dans les autres rubriques du site. En cas de succès électoral, le Troumpétoun serait de nouveau diffusé et les conseils municipaux plus nombreux (10 par an ?) seraient précédés d’une discussion libre avec l’assistance.
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Si cette réunion a pu convaincre que notre but est bien la cohésion sociale dans la cohérence de la méthode et la transparence de l’information, alors nous sommes satisfaits. Merci sincèrement à tous de votre participation à ce débat.
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Rappellons que cette réunion avait été annoncée avec le texte suivant :
Nous vous proposons de participer à
cette réunion publique sur les enjeux des prochaines élections municipales.
Y participer ne signifiera pas que vous apportez votre soutien à notre liste,
mais simplement que vous êtes intéressés par le devenir du village,
prêts au dialogue pour vous informer et contribuer
à la réflexion commune et au débat démocratique.
Cordialement, Nicolas Milosevic